NeuroArchitecture
L’urgence d’une architecture fondée sur les sciences
La neuroarchitecture est une discipline qui se fonde sur la science pour optimiser l’architecture. Elle permet de décrypter et concevoir des espaces qui répondent réellement et objectivement - scientifiquement - aux besoins humains.
Une approche révolutionnaire : décrypter l’impact des espaces sur l’humain
La neuroarchitecture est l’étude scientifique des interactions entre l’environnement bâti et le cerveau humain, à la fois à l’échelle individuelle et collective. Elle ne se limite pas à l’esthétique ou au confort visible : elle explore comment les espaces influencent notre santé (physique et mentale), nos comportements (conscients et inconscients), et nos relations sociales – souvent sans que nous en ayons conscience.
Pourquoi c’est crucial ? Parce qu’un bâtiment, un lieu, un quartier conçu sans savoir comment il impactera les gens peut nuire à leur santé et à leur bien-être.
En plus d’impacter la vie des habitants cela représente des pertes économiques conséquentes. Par exemple : Un bâtiment qui impacte négativement la vie des habitants génèrera un détachement de ces derniers qui l’entretiendront moins, voire le dégraderont. Il est aussi prouvé que quand les habitants se sentent mal dans un bâtiment/un logement/un quartier, en plus de l’impact sur la santé (stress, immunité plus faible, manque de sommeil, dépression, etc.) et le comportement (repli sur soi, incivilités) ça impactera aussi leur vie sociale et professionnelle (augmentation du chômage).
Dans un établissement de santé, ces impacts ralentiront la vitesse de cicatrisation et le temps de convalescence – dans une école ce seront les résultats scolaires et le comportement des élèves qui seront impactés – dans des bureaux ce seront les performances cognitives des travailleurs, leur créativité, leur concentration – dans un commerce ça impactera l’envie d’entrer et d’y rester plus ou moins longtemps, l’impulsion d’achat – pour les personnes qui souffrent de troubles ou de maladies neurologiques, ça impactera leurs repères spatiaux, la vue, l’orientation, etc.
Ces impacts, aussi nombreux qu’importants sur nos vies, ne sont pas maîtrisés ni objectivement anticipés par les professionnels (architectes, architectes d’intérieur, urbanistes, designers, décorateurs, etc.) Malgré leur professionnalisme et leur bienveillance, ils n’y sont pas formés et le pont entre les sciences, et les métiers de l’architecture est difficile à bâtir. Il requiert une connaissance approfondie dans les deux domaines, ainsi que dans celui de la recherche.
Notre travail est de construire ce pont, grâce à plus de 16 années d’expérience et de recherche autant dans les sciences qu’en architecture. Nous avons à cœur de transmettre nos connaissances et d’en faire bénéficier le plus grand nombre. C’est pourquoi en plus des études, consultations et réalisations de projets, nous proposons aussi des formations.
Comment ça fonctionne ?
La neuroarchitecture repose sur une approche scientifique et sur mesure, adaptée à chaque projet et à ses enjeux spécifiques. Chaque étude fait l’objet d’une méthodologie personnalisée, combinant rigueur analytique et solutions innovantes pour répondre aux besoins réels des usagers.
Notre démarche s’articule autour de trois axes principaux :
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L’humain: Analyse contextuelle et comportementale
Décryptage des attentes et des besoins réels (exprimés et non exprimés), analyse psychologique et neuroscientifique des problématiques.
- Pour les espaces intérieurs : Évaluation des besoins individuels et collectifs, analyse de l’impact des environnements sur le bien-être, la concentration et les dynamiques sociales.
- Pour les projets urbains : Analyse des dynamiques spatiales et cognitives, des flux de circulation et des perceptions collectives, afin d’optimiser la santé publique et la cohésion sociale.
- Méthodes employées : (en fonction des projets): Observations in situ, entretiens individuels et/ou collectifs, enquêtes qualitatives, et quantitatives, application de méthodes spécifiques pour les concertations multipartites, et cartographies comportementales pour identifier les biais perceptifs et les attentes latentes.
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Le bâtiment: Analyse des composantes visuelles de l’architecture et de l’urbanisme
Etude des lieux existants ou en projet (étude sur place ou sur plans/visuels).
- Etat des lieux : Observation et étude de l’environnement
- Identification des impacts neurophysiologiques des lieux et comportementaux : Comment les usagers répondent au lieu actuel ou à venir. Analyse des impacts sur leur santé physique et mentale, leur comportement et leurs fonctions cognitives.
- Décryptage des intentions de conception : Mise en parallèle des objectifs des concepteurs ou maîtres d’ouvrages (un propriétaire pourrait avoir comme objectif de se sentir mieux chez lui, un concepteur d’immeuble de vouloir un environnement serein et une architecture attrayante pour les habitants, un urbaniste de favoriser le lien social et la santé publique, etc) avec la perception et le ressenti des usagers.
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Solutions adaptées et validées scientifiquement
- Approche différenciée : Chaque projet, qu’il s’agisse d’un logement individuel ou d’un aménagement urbain, bénéficie de méthodes et d’outils spécifiques, tels que des entretiens ciblés, des analyses neuroscientifiques et des processus de co-conception.
- Validation empirique : Les préconisations s’appuient sur des études en psychologie environnementale, géographie humaine, sociologie et en neurosciences, ainsi que sur une écoute analytique active des usagers pour garantir leur pertinence.
- Confirmation du projet ou proposition de rectifications : Est-ce que la conception répond ou répondra aux objectifs du lieu. Proposition de solutions.
- Faisabilité et application : Les solutions proposées intègrent les contraintes techniques, budgétaires et réglementaires, assurant leur viabilité et leur efficacité.
Expertise en traitement des éléments visuels et spatiaux
Notre spécialisation dans l’analyse et l’optimisation des composantes visuelles de l’architecture et de l’urbanisme repose sur un constat fondamental : ce qui est souvent considéré comme « subjectif » ou « une question de goûts » – l’esthétique – a en réalité des impacts neurophysiologiques et comportementaux objectifs et mesurables.
Ces éléments visuels ou esthétiques plantent le décor de notre quotidien : la couleur et la forme d’une façade, les équipements urbains, l’agencement d’un intérieur… Ils façonnent notre expérience spatiale, bien au-delà de ce que nous percevons consciemment. En effet, seulement 5 à 10 % des informations visuelles sont traitées de manière consciente par notre cerveau. Le reste influence nos émotions, nos décisions et nos comportements de manière inconsciente – déterminant par exemple :
- L’envie de rester dans un lieu ou au contraire, de le fuir.
- Le sentiment de sécurité ou d’insécurité.
- L’instinct d’entrer ou d’éviter un bâtiment, une rue, ou une pièce.
Alors que les études traditionnelles évitent ces dimensions esthétiques par crainte de partialité, nous les abordons frontalement :
- La subjectivité des préférences (aimer/détester, trouver « beau » ou « laid ») est effectivement influencée par la construction cognitive individuelle, l’expérience et les biais culturels. Ces perceptions varient d’une personne à l’autre, ce qui les rend complexes à appréhender.
- Mais leur impact, lui, est objectif : les réactions cérébrales face aux éléments visuels sont mesurables, anticipables et universellement documentées par les neurosciences.
Notre approche scientifique permet de :
- Analyser ces biais : Identifier comment les différences de perception (culturelles, cognitives, sociales) influencent l’expérience spatiale.
- Les expliquer : Décrypter les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents.
- Les objectiver : Transformer des données subjectives en critères concrets pour la conception, grâce à des méthodes rigoureuses (études de perception, analyses neuroscientifiques, cartographies comportementales).
- Les intégrer : Proposer des solutions qui comprennent les préférences individuelles et qui répondent aux besoins collectifs, et aux besoins universels de l’humain (physiologiques, psychologiques, et cognitifs).
Ainsi, là où d’autres voient une simple question de style, nous y voyons un levier scientifique pour concevoir des espaces véritablement adaptés – en tenant compte à la fois des biais personnels et des effets objectifs sur le bien-être et les comportements.
La neuroarchitecture : une discipline essentielle, des noms multiples, une seule expertise
Que vous l’appeliez design centré sur l’humain, architecture cognitive, neurosciences appliquées à l’architecture ou evidence-based design, il s’agit toujours de la même démarche : concevoir des espaces qui fonctionnent pour ceux qui les vivent – et non l’inverse.
Pourquoi nous choisir ? Parce que 16 ans d’expérience à la croisée des sciences et de l’architecture nous permettent de faire ce que les autres ne peuvent pas :
- Anticiper les impacts invisibles (santé, comportement, performance) avant même que les erreurs ne soient construites.
- Transformer des données subjectives en solutions concrètes, validées par la science et adaptées à vos enjeux.
- Vous faire économiser (coûts de rénovation, perte de valeur, détérioration + économies publiques: santé, entretien, fréquentation des lieux, etc) tout en améliorant le bien-être et l’efficacité de vos espaces.
Vous avez un projet ? Que vous soyez un particulier souhaitant un logement enfin adapté à vos besoins, une entreprise visant à booster la productivité et le bien-être de ses équipes, ou une collectivité cherchant à créer des quartiers sains et inclusifs – ne laissez pas le hasard décider de l’impact de vos espaces.
Contactez-nous pour une réalisation, une étude, une consultation ou une formation – et donnez à vos lieux le pouvoir de changer des vies.
Conseils, études, formations, nous sommes à votre écoute
